Alors que les enjeux de la situation dramatique de l’agriculture conventionnelle est largement discuté et documenté, il apparait urgent de mieux établir des diagnostics nécessaire pour comprendre les situations diverses et les moyens de mesures qui alimentent ces diagnostics. En effet il est nécessaire de pouvoir faire des bilans de situation par des mesures objectives et pouvoir les répéter le plus possible dans une logique « mesurer pour progresser » permettant ainsi en temps réel de prendre des mesures correctives.
Encore faut-il comprendre, puis mesurer.
Comprendre
Alors que des années de recherche agronomique se sont concentrés sur la compréhension des mécanismes de croissance de la plante , de la chimie associée mais aussi de toutes les mesures prévenant de toute sortes de désordres ( maladies, insectes,..) , une nouvelle approche de l’agronomie revisite ces approches et replace la plante dans son écosystème vivant lequel gère naturellement les équilibres et les désordres ; On entend parler des NBS (Nature Based Service), Solutions Basées sur la Nature. Dans ce nouveau contexte, il ne devient plus prioritaire de mesurer les paramètres chimiques comme avec le dogme du NPK (Nitrate, Phosphore et Potassium) mais de mesurer le niveau de vie de l’écosystème « nature » et de son équilibre.
Ainsi après des années de recherche en particulier animée par Olivier Husson du CIRAD mais également des chercheurs de INRAE ...etc se fait jour une nouvelle mesure du stress de la plante et de l’équilibre de l’écosystème par la mesure du potentiel redox et du PH mesurant les flux de protons (eH) et électrons (Ph)
Un récent papier de recherche de synthèse publié en juin 2021 s’appuyant sur 5000 recherches équivalents étaye cette approche et ses résultats promoteur.
Mesurer
Aujourd’hui alors que certains pourraient considérer qu’il y a beaucoup d’innovations et de technologies au service du « smart farming » et de la viticulture, en fait ces innovations sont couteuses comme avec l’usage des drones, de satellites et sont principalement développés dans une approche corrective et dans des logiques de viticulture conventionnelle. Comme l’Europe se plaint dans ses appels à projets, très peu de technologies sont réellement utilisés dans les fermes. De plus la majorité des vrais besoins d’analyses sont réalisés par des essais en laboratoire et sont très couteux. Dans de nombreux cas ils ne sont donc pas tout simplement réalisés. Par exemple une étude sol , coûte facilement des centaines d’euros et il faudrait en faire toute le temps et réaliser bien d’autres mesures.
Il est donc nécessaire de fournir des moyens de mesures simples et peu couteux et c’est ce que SENSEEN propose avec l’usage de l’état de l’art de la miniaturisation de spectroscopie proche Infra Rouge et l’apport de l’intelligence artificielle ( ex réseaux de neurones ) dans une logique « laboratoire dans la poche »
Comments